Népal: 1ère sortie du territoire indien

Pour ma première sortie d’Inde, on ne peut pas dire que j’ai choisi un pays ni très éloigné ni très différent. Pour autant, tout ce que j’ai pu entendre sur le Népal et toutes les photos que j’ai vu passer m’ont facilement convaincu d’y partir pour le réveillon. 4 jours ne seront évidemment pas suffisants pour visiter tout le pays mais pour palper l’atmosphère de la vallée de Katmandu, c’est déjà pas mal.

Quitter l’Inde fut aussi difficile que prévu. Quelques jours avant de partir j’ai été prévenu que mon vol était annulé. Il fallait prendre le suivant, 6h plus tard. Voila comment perdre une journée ! Pourtant c’est avec le sourire que j’attends mon vol. Dans la section afghane de l’aéroport international, au sous sol, ma doudoune Queshua fait à peine tâche à coté des turbans, des longues robes et des gilets afghans.

Ce n’est que plus tard que je compris pourquoi tous les vols du matin pour le Népal étaient soit retardés soit annulés : un brouillard épais empêchait les avions d’atterrir dans un des aéroports les plus dangereux de la planète.

L’arrivée se passa sans problème. J’ai même pu battre le record mondial de vitesse du passage en douane (malgré l’achat du visa de tourisme). En 5 min, j’étais dehors.

Je n’ai même pas eu besoin de mettre un pied dehors que je me faisais déjà plaquer au sol par une armée de chauffeurs taxi. Une fois ma respiration à nouveau possible, j’ai su trouver les mots magiques qui ont fait se disperser cet essaim d’abeilles et délaisser le pauvre bout de miel que j’étais. Tous voulaient me prendre presque gratuitement pour m’emmener dans l’hôtel de leur choix où ils toucheraient une forte commission sur le prix de la chambre. Les mots magiques sont : « j’habite à Katmandu et j’ai mon appart ».